L’épopée Minolta commence en 1928 quand KUAZO TASHIMA crée à OSAKA la NICHIDOKU
SHASHINKI SHOTEN. Avec l’aide deux ingénieurs allemands, elle produit en 1930 le NIFCARETE muni d’obturateurs et optiques importés d’Allemagne. Suivent les NIFCAKLAPP, NIFCASPORT et NIFCA-DOX.
En 1931 la société devient la MOLTA GOSHI-GAISHA (Mechanismus Optik und Linsen von Tashima) mais NEUMANN et HEILEMANN s’en vont pour fonder leur propre entreprise. Le nom MINOLTA est déposé en1933 et donnera en premier son nom à une copie de MAKINA PLAUBEL.
En 1937, une nouvelle usine est créée près d’OSAKA qui assemblera des optiques à partir de verres importés et construira ses obturateurs CROWN.
Fin 1937, nouveau changement de nom : CHIYODA KOGAKU SEIKO K. K. et sortie du 1er télémétrique japonais l’AUTO SEMI MINOLTA, du MINOLTA PRESS et du bi-objectif 6×6 MINOLTA FLEX.
La production d’objectif ROKKOR commence en 1940 mais uniquement pour l’armée.
Après la guerre, la production civile reprend avec le SEMI MINOLTA III en 1946 et le MINOLTA 35 en 1947. Le 1er appareil 16mm est produit en 1950 sous la dénomination KONAN 16.
En 1958 apparaît le 1er reflex 24×36, le MINOLTA SR-2, précurseur d’une longue série. C’est à cette époque que la production se diversifie : planétarium, photocopieurs etc…
Ce n’est qu’en 1962 que la société prend enfin le nom de MINOLTA CAMERA K.K. Sortent alors successivement le SR-7 et le SRT-101.
EN 1972, MINOLTA signe des accords de coopération avec LEITZ. Le LEICA CL, produit au japon par MINOLTA sort en 1974 et en 1974, le LEICA R3 dérive directement du MINOLTA XE, le R4 du XD.
Le fondateur KAZUO TASHIMA décède en 1985, son fils HIDEO lui succède. 1985 est aussi l’année du MINOLTA 7000, premier reflex avec AF dans le boîter. MINOLTA va dominer le marché pendant plusieurs années avant de décliner à partir de 1990.
Bien que MINOLTA se lance dans le numérique plus tôt que pas mal de ses concurrents, le succès ne vient que trop tardivement et en 2003 c’est la fusion KONICA-MINOLTA qui durera jusqu’en 2006 avant le rachat par SONY de la technologie photo, optiques et boîtiers.

Variantes : CORONAR ANASTIGMAT f:3,5 / obturateur PRONTOR.
Existe aussi sans poignée latérale.

Redesign du MINOLTA-A de 1955, le modèle présenté date de 1958.

Variantes : Parfois équipé d’un ROKKOR 3,5
   – 1955-56 : Obturateur CITIZEN
   – 1957 : Obturateur CITIZEN MV ou MVL

Identique au MINOLTA 16 MODEL I de 1957 mais avec un objectif ouvert à 2,8 au lieu de 3,5 et davantage de vitesses par rapport aux trois d’origine (25-50-200).

Le MINOLTA 16 Model II a été livré en 6 couleurs : par ordre de rareté : bleu, vert, rouge, doré, noir et chrome.
Le modèle Russe KIEV VEGA en est une copie conforme.

Le modèle présenté était destiné au marché US. Au japon, un modèle équipé d’un obturateur CITIZEN MLT montant au 1/1.000e et parfois doté d’une optique 6 lentilles ouvrant à 2.0 a été mis en vente sous la même appellation. 
En 1966 apparaît une dernière version complètement redessinée.

Sur la même base que le MINOLTA A5, le MINOLTA AL bénéficie d’une cellule photoélectrique au sélénium.

La série UNIOMAT créée en 1960 comportera 3 modèles bénéficiant tous de l’un automatisme programmé. Ils portent tous la gravure UNIOMAT sur le dessus du capot.

Fourni aussi en gainage noir.
La fenêtre de la cellule de l’UNIOMAT II est un peu plus petite que celle de l’UNIOMAT I et légèrement inclinée vers le bas. Sur l’UNIOMAT III (1964), la cellule est annulaire.

La première série de boîtiers reflex MINOLTA débute en 1958 avec le MINOLTA SR-2 (?!). Il est suivi en 1959 par le MINOLTA SR-1, limité au 1/500e, qui connut 5 variantes dont à partir de la 3ème un support pour fixer une cellule au sélenium se couplant au bouton de commande des vitesses. Vient ensuite le MINOLTA SR-3 en 1960 récupérant le 1/1.000e tout comme le MINOLTA SR-1S qui le suit en 1964. Entre les deux, en 1964, arrive le MINOLTA SR-7, premier reflex à être équipé d’une cellule CdS.
1966 verra la naissance de la prolifique série des MINOLTA SRT.

Le modèle présenté appartient à la première série. Un nouveau design, plus angulaire, interviendra en 1964.
Les machines-outils de fabrication du MINOLTA SR-7 seront utilisées plus tard en Chine pour la fabrication du SEAGULL.

La prolifique série HI-MATIC (16 modèles jusqu’en 1981) débute en 1962. Ils bénéficient tous de l’exposition automatique et en grosse majorité d’un télémètre couplé.
L’HI-MATIC 7 est le deuxième modèle de la série. La cellule au sélénium est remplacée par une CdS, le déclencheur passe de la face avant au-dessus du capot, l’objectif devient encore un peu plus lumineux, 1,8 au lieu de 2,0.

Ce modèle HI-MATIC 7 connaîtra différentes améliorations sur base du même boîtier : L’HI-MATIC 7S de 1966 bénéficie de la griffe flash synchro et du système CLC (Contrast Light Compensator) améliorant la mesure de la lumière par la cellule CdS.
En 1966 également, le modèle HI-MATIC 9 (voir plus bas) se voit entre autres détails doté d’une optique ouvrant à f1,7. L’HI-MATIC 11 de 1969 est un redesign technique et cosmétique.
Enfin, l’HI-MATIC 7 renaîtra en 1977 sous une forme beaucoup plus compacte.

Le MINOLTA SR-1S a également été fourni en version laquée noir.
C’est d’ailleurs avec ce modèle que j’ai fait mes études de photographie !

Le passage à la mesure de la lumière à travers l’objectif (TTL) impose à MINOLTA un aménagement de la baïonnette SR. Il faut en effet transmettre au système de mesure la valeur du diaphragme et une nouvelle gamme d’objectifs dénommés MC ROKKOR vit le jour. Il introduit également une amélioration significative de la mesure de la lumière par le système CLC (Contrast Light Compensator).
Admirablement conçu le MINOLTA SRT-101 dut attendre 5 ans avant de connaître des variantes… de détails. Au final, plus de 3 millions de SRT furent vendus.

Sur la même base que l’HI-MATIC 7, diverses améliorations sont apportées :
– Objectif plus lumineux
– Obturateur avec gamme de vitesses étendues
– Système de mesure CLC
– Système de réglage auto du flash en affichant le nombre-guide
– Griffe flash avec contact central, prise coaxiale déplacée sur le côté du capot
– Fenêtre de contrôle du bon avancement du film
– Nouveaux œilletons d’accrochage de la courroie.

Le plus souvent livré en coffret muni de divers accessoires : étui, flash, chaînette….
Vendu aussi sous la dénomination REVUE 16 par la chaîne allemande FOTO-QUELLE.

Les recettes de l’HI-MATIC 9 revues pour plus de compacité et légèreté…

Un « INSTAMATIC » avec un équipement ambitieux mais d’un encombrement et d’un design discutable !…

Amélioration du MINOLTA SRT-101 de 1966 :
– Lecture dans le viseur du diaphragme sélectionné sur l’objectif
– Griffe flash avec contact central, sélection X / FP par molette
– Stigmomètre au centre du dépoli entouré d’un anneau de microprismes
Souvent considéré comme le meilleur de la série SRT.

La dénomination SRT-303 est destinée au marché européen. Au Japon : SRT SUPER et aux USA : SRT-102

Le SRT 101b a aussi été livrééquipé d’un 1,7/50 ou 2/50.

La série des MINOLTA XE est simplification de l’ambitieuse série MINOLTA XK-XM en abandonnant les viseurs interchangeables et la motorisation. Elle conserve le recours à de puissants circuits électroniques pilotant de nouveaux obturateurs à lamelles métalliques.
Elle comprendra le XE-1 et le XE-5 plus simple.
Viendra ensuite la série XD introduisant principalement l’automatisme multi-mode.

Le MINOLTA XE-1 a été livré en finition noire ou chrome.
Au japon, il est dénommé MINOLTA XE et aux USA MINOLTA XE-7.
Le MINOLTA XE-1 a servi de base pour le LEICA R3

Le MINOLTA 110 ZOOM SLR est le premier reflex au format 110 et le deuxième POCKET 110 à être équipé d’un zoom.
Pour cette première MINOLTA a visé haut : obturateur performant, automatisme priorité au diaphragme, optique zoom et macro… Le design est bien étudié quoique déconcertant par son volume.
C’est pourtant un appareil agréable à utiliser. On l’a bien en main, le déclencheur, très doux, est bien placé pour éviter le bougé (tare de beaucoup de 110…), le levier d’armement sur la semelle tombe parfaitement sous le pouce.

Le MINOLTA SRT-100X fait partie de la série « budget » et est identique au SRT 100b de 1975 avec l’ajout d’un contact central dans le sabot pour flash; lui-même étant une version re-upgradée du SRT-100 par le retour du 1/.000e qu’il n’avait pas hérité du SRT-101 SRT-101 tout comme le retardateur, l’indication de la vitesse dans le viseur et le relevage du miroir. Il perd également le système de mesure CLC. Voilà…

Aux USA, il est vendu sous la dénomination SRT-200.

Ce second modèle de reflex 110 change complètement de philosophie par rapport à son étonnant prédécesseur. Il a presque tout comme un reflex 24×36 mais en plus petit… On appréciera surtout la clarté très améliorée du viseur.

Positionnée en-dessous du haut de gamme MINOLTA XD, la série XG a été inaugurée par le MINOLTA XG-7 en 1977.

L’exemplaire représenté fait partie de la première série. La seconde se verra dotée du nouveau logo MINOLTA adopté en 1981. Dans la littérature, elle est dénommée XG-1n.
Une troisième série avec un capot différent et un bossage pour une meilleure prise en main apparaîtra en 1982. Dans la littérature, elle est dénommée XG-1n.

Contrairement à son prédécesseur le MINOLTA HI MATIC AF, le modèle AF2 utilise pour la 1ère fois chez MINOLTA la technologie de autofocus Infrarouge.

Modèle simplifié dérivé du MINOLTA X-700 de 1982, premier à être doté de multi-programmes, et du X-500 de 1983. Il perd au passage la mesure TTL au flash.

Dérivé du MINOLTA DISC 5, le design a été confié au couturier français ANDRE COURREGES d’où appellation DISC AC 101.

Plusieurs couleurs et décors ont été proposés à la vente : bleu, vert, jaune, beige, rose et rose avec des vagues blanches bordées argent.
Il existe aussi un modèle DISC AC 301 un peu plus élaboré : lentille close-up, repère de parallaxe dans le viseur, retardateur électronique 10 seconde, miroir frontal de cadrage pour les selfies (déjà !) et écrou de pied.

Présenté à la PHOTOKINA en octobre 1990, le MINOLTA PROD-20’s réunit design des années ’20 et technologie. Son équipement est toutefois modeste même si l’optique produit des images de très belle qualité.
Produit officiellement a 20.000 exemplaires réservés au marché japonais, il n’est toutefois pas trop difficile de le trouver…

1996, KODAK lance son nouveau format dit APS. Les grandes marques suivent et MINOLTA présente la gamme VECTIS dont le MINOLTA VECTIS S-1 est le fleuron. Il s’agit d’un reflex motorisé multi-automatismes TTL, autofocus, ultra complet pour lequel il crée même une gamme d’objectifs spécifiques.

Aux USA, le MINOLTA VECTIS S-1 est proposé en couleur gris-foncé/noir.
La gamme d’objectifs en monture V se composait de 2 focales fixes et de 5 zooms.
– V 17mm f/3,5
– V 22-80 mm f/4-5,6
– V 28-56 mm f:4-5,6 (uniquement AF)
– V 56-170 mm f/4,5-5,6
– V 25-150 mm f/4,5-6,3 (uniquement AF)
– V 80-240 mm f/ 4,5-5,6 APO
– V 50 mm f/3,5 Macro
– V 400 mm f/8 à miroir)

Parmi les 5 premiers modèles compacts de la gamme MINOLTA VECTIS (VECTIS 10, VECTIS 20, VECTIS 25, VECTIS UC et VECTIS 40), ce dernier est le plus perfectionné.

Il existe une version « all black ».

Le look baroudeur du MINOLTA VECTIS GX-1 est soutenu par une construction « splash proof » robuste avec renforts caoutchoutés. Il est plutôt anti-chocs tandis que le GX-2 résiste mieux à l’eau, le GX-3 étant un modèle simplifié (mode d’emploi commun pour les trois modèles). Le MINOLTA VECTIS GX-4 quant à lui est un GX-1 bénéficiant d’un habillage réellement étanche jusqu’à 5m.

La famille MINOLTA DYNAX est prolifique et compliquée… Elle compte des boîtiers de légende au sommet de la technologie de l’époque et des « basiques » comme le 3L présenté ici.

Aux USA, la série DYNAX est vendue sous l’étiquette MAXXUM.